Un drone, en général, ça surveille un territoire ennemi ou non, ça prend des photos et des vidéos, ça sonde des trucs et accessoirement, ça balance des bombes. Jusqu’à récemment, ça s’arrêtait là.
Chez nos amis britanniques, jamais à l’abri d’une facétie, on s’est dit qu’il serait intéressant de rendre le drone plus complet et de le complexifier en lui permettant :
- de tirer à l’aide de deux fusils de chasse (pour maximiser les dégâts ?) ou avec d’autres armes selon le contexte ;
- sur des individus identifiés par reconnaissance faciale ;
- à l’intérieur de bâtiments…
Pour en arriver là, les ingénieurs de la Royal Air Force s’en sont donné à coeur joie. En effet, le vol de drone en intérieur est assez compliqué puisqu’il faut que l’appareil évite les parois et les plafonds, tout en équilibrant en plus le souffle provoqué par son déplacement.
Le i9 ajoute à cela la complexité du recul du fusil (et donc du souffle du tir) qu’il faut également compenser.
Dimensions et caractéristiques du drone I9
Ces aspects liés à la stabilité de l’engin (le i9 est annoncé pour une longueur d’un mètre et il est surplombé de 6 rotors), auraient été réglé grâce à des algorithmes nourris à l’intelligence artificielle qui, en plus d’assurer le vol, permettent d’identifier et de viser les cibles.
Il paraît que la décision de tirer sera réservée à un opérateur…
En tout cas, nous aurons peu de risque de croiser ces engins dans l’immédiat dans nos contrées car ils sont destinés à supporter l’action des soldats en zones sensibles pour limiter les pertes humaines.
Toutefois, à n’en pas douter, les forces de l’ordre y verront rapidement un intérêt indéniable.