Les chiens accompagnent les hommes dans leurs tâches depuis des milliers d’années maintenant.
Domestiqués et façonnés selon les caractéristiques de leurs races notamment pour garder l’habitat , ils ont également servi en temps de guerre.
Romains et espagnols les utilisaient lors de leurs campagnes en soutien des troupes, en chiens messagers, ou de patrouilles, voire, plus récemment… en démineurs lors de la guerre de Corée et du Vietnam, où des milliers d’entre eux sont allés se faire exploser sur des mines.
Gardiens, messagers, chair à canon, les chiens ont trouvés une autre utilité, auprès des forces de police, il y a un peu moins de deux siècles.
D’abord en France, en 1845, où la préfecture de police de Paris les utilise pour tenter de sauver de possibles suicidés candidats à la noyade. Ce fut sans grands résultats puisqu’ils ont finalement été remplacés par des bouées installées sous les ponts parisiens. Mais le pli était pris.
En 1888, le flair de chiens de Saint-Hubert est mis à contribution, en Angleterre, pour tenter de retrouver la trace de Jack l’éventreur en accompagnant les bobbies en patrouille dans le secteur de White Chapel.
La Belgique suit un an plus tard, à Gand, en 1889 aussi, en renfort des forces de police. Et puis en 1910 en Allemagne où le Berger Allemand allait se faire sa réputation. Ou encore en 1938, encore à Londres ou les Golden Retrievers prenaient place auprès des agents de police Britanniques.
L’usage des chiens dans la police, Malinois ou berger Allemand en tête, est désormais la norme. Leurs missions consistent désormais à détecter les humains, les narcotiques ou les explosifs.