Le Titanium dioxyde est utilisé dans l’industrie alimentaire, dans l’industrie pharmaceutique et dans l’industrie cosmétique.
Pour la première, il sert de liant pour des sauces, les gâteaux, les laitages, les fromages, les spiritueux, etc… ou, plus généralement, dans tous les aliments pour lesquels l’étiquetage des ingrédients est contraint.
Pour la seconde, on le retrouve, pour ses mêmes propriétés colorantes, dans quasi tous les comprimés ou gélules pharmaceutiques ou dans les pâtes dentifrice, pour ne citer que ces deux exemples.
En cosmétique, il est présent dans certains produits solaires bio, dans les mascaras, les fonds de teint, les parfums solides, les produits à lèvres, les crèmes, émulsions, …
Le Titanium Dioxyde est connu sous plusieurs noms. Les plus courants sont colorant E171, Dioxyde de Titane ou encore Bixyde de Titane. On peut également le retrouver sous la codification CI 77891 ou simplement 77891.
Ce Dioxyde de Titane est partout ou presque. Le problème, c’est qu’il est extrêmement dangereux pour la santé.
A l’état volatile, cette nanoparticule de Dioxyde de Titane présente la particularité de provoquer le cancer du poumon. Pour cette raison, les industriels l’ont enrobé de corps gras afin de le rendre stable et non volatile.
Ainsi, dans les produits solaires bio, il devient un filtre enrobé d’acide stéarique ou de triglycérides végétaux.
Il serait alors prétendument inoffensif. L’argument avancé est que les filtres minéraux sous forme de nanoparticules ne peuvent pas pénétrer l’épiderme puisque, étant présents sur une épaisseur de 2 à 4 microns, ils seraient éliminés naturellement et quotidiennement par simple renouvellement de la couche supérieure de l’épiderme.
La vérité est toute autre.
Un très récent rapport du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) nous explique par le menu que cette nanoparticule de Dioxyde de Titane E171, utilisée par quasiment tous les industriels pour des raisons essentiellement économiques, est, je cite : « également responsable de la rupture de la barrière, associée à une inflammation, et d’une diminution de l’activité de la P-glycoprotéine, une protéine essentielle à l’élimination des substances toxiques dans les organes vitaux comme le cerveau. »
Cela signifie, en langage courant, que le Titanium Dioxyde peut entraîner, par son utilisation répétée, une perturbation de certaines fonctions cérébrales en dégradant la barrière hémato-encéphalique, au même titre que l’amiante.
L’Allemagne a d’ores et déjà interdit ce produit. On ne peut qu’espérer que la France engage la même action.
En l’attente, un seul conseil : lisez attentivement les étiquettes avant d’acheter.